Archives de catégorie : série zetaime

émois.

Tinte d’amour

Je t’aime

dans la touche ocre sur tes paupières,
dans tes cheveux reflets et ombres,
dans le profond de tes yeux sombres,
dans le clair-obscur de l’hiver.

Je t’aime

quand mes mains s’expriment et t’enchantent,
quand deux dessins se font sculptures,
quand, de ma bouche, j’en fais lecture,
quand tes courbes sont résonnantes.

Je t’aime

pour ton souffle fait haletant,
pour ta voix qui geint et appelle,
pour ton corps qui s’arque et se tend,
pour tes yeux bruns qui étincellent.

Je t’aime

sous ton corps las devenu lourd,
sous ton regard tout attendri,
sous le charme de ton esprit,
sous l’emprise de ton amour.

« Tinte d’amour » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA 4.0. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

à MASQ

2015-2016 Yssingeaux – Villeurbanne, France

 Reclining Figure by Jean Marchand
CC0 Public Domain « Reclining Figure » by Jean Marchand (French, Paris 1883–1941 Paris)

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De ta bouche

Tu m’as quitté, sans prévenir, comme un grand coup de vent ;
un peu taquin,

un peu soudain,

un peu désarçonnant.

Tu es partie, car tu voulais aborder d’autres vues,
d’autres paroles,

d’autres esprits,

d’autres histoires vécues.

Tu m’as fêté parc’ que j’étais ton 40e amant ;
ni le plus beau,

ni le plus grand,

ni le plus rugissant.

Tu m’as fêté, tout’ réjouie, car pour toi tout est fête ;
tu as bien ri,

car je faisais

vraiment une drôle de tête.

Je fus baisé, surtout le cœur, plus souvent qu’à mon tour
avec tes mots,

avec tes gestes,

avec tes traits d’humour ;

avec tes lèvres qui délivr’nt de toute acrimonie,
tout en douceur,

délicatesse

et ouverture d’esprit.

Fus embrassé, aimablement, comm’ ton premier amant :
pas de manières,

pas de chichis,

seulement tendrement ;

Fus embrassé et soulagé de te voir l’initier,
puisque j’étais

trop pétrifié,

de me voir rejeté.

Tu m’abordais, tout simplement, comme le font les enfants :
très effrayés,

puis on s’observe

et puis un compliment ;

tu m’abordais, car tu voyais mieux que moi dans mon jeu :
que j’aimais bien

les étincelles

allumées dans tes yeux.

« De ta bouche » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA 4.0. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

2015 – Hamburg, Deutchland – Villeurbanne, France

Stories by
CC-BY-SA« Stories » by normalityrelief via Flickr

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Soyons polis

(Gemmes, beaucoup)

C’était une femme polie, polie, polie
amoureuse
et je l’ai trouvée jolie, jolie, jolie
car heureuse.
Je me suis trouvé soumis, soumis, soumis
à ses flots,
embarqué, à la déri-, déri-, déri-
-ve en ses eaux.

Moi, qui n’étais que ligneux
bien trop vert et trop noueux,
elle m’a doucement plongé
en saumure, en eaux salées.
Et au gré des tourbillons,
et des vagues, et des marées
m’ont ballotté à façon,
transformé en bois flotté.

C’était une femme polie, polie, polie,
(d’un) généreux,
que j’en ai été épris, épris, épris,
amoureux.
Entraîné dans une folie, folie, folie,
douce et mûre,
Enferré dans un déni, déni, déni,
(au) pied du mur.

J’avais le cœur dur comme pierre
des fissures mal étayées,
des arrêtes brutes de carrière
et des idées bien tranchées.
Moi, bloc de roc qu’on cassait,
mis dans l’écume de ses eaux,
je devins dans les rouleaux
rond et doux comme un galet.

Elle m’a rendu poli, poli, poli ;
précieuse
artisane, brillante aussi, aussi, aussi,
talentueuse.
Comme une orfèvre à Paris, Paris, Paris,
de son mieux,
m’a clivé comme un rubis, rubis, rubis,
très précieux.

Et moi qui croyais briller,
en fait terne et prétentieux,
ma gangue en fut éclatée (et)
je fus taillé de son mieux :
nouvelles faces découvertes,
plans brillants, nouveau éclats,
taille parfaite me fut offerte
par des gestes délicats.

À tou-te-s, je nous souhaite poli-e-s, poli-e-s, poli-e-s,
amoureux-ses,
libres de suivre nos envies, envies, envies,
d’être heureux-ses ;
que nos cœurs battent en poly, poly, poly
(po)lyphonie,
que chacun chante joli, joli, joli
sa partie.

À vos cœurs d’adolescent-e-s,
plein d’angoisses, de jalousies,
on peut (leur) laisser le temps -de-
le temps de se faire polis ;
ouverts à d’autres bohèmes,
des gens polis et doux et
qui sauront tout-e-s révéler
une facette de vous que j’aime.

 

« Soyons polis » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA 4.0. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

2015 – Villeurbanne, France

geode-may08-1
CC-BY-NC-SA« geode-may08-1 » by Mike Rodriquez via Flickr

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Épris entre 4 yeux

(emprises amoureuses)

Je m’suis fait prendre entre quatre yeux,
tous quatre fort beaux et audacieux.

Je m’suis fait prendre, et je vous prie,
d’une manière qui m’a souri.

Je m’suis fait prendre, et la mépri-
-se m’empêcha de dormir la nuit.

Je m’suis fait prendre… n’ai pas compris,
comment comprendre, mais ça m’apprit.

Je m’suis fait prendre ; et qu’ai-je appris ?
Que ça fait plaisir d’être envie !

Je m’suis fait prendre et me dépris
de mes peurs et de mes soucis.

Je m’suis fait prendre et suis surpris
de me sentir épanoui-e.

Se laisser prendre, aussi laisser,
à ces beaux yeux, toutes libertés.

Je m’suis fait prendre et je le vis,
Grâce à ces cadeaux de la vie.

Se laisser prendre, comme c’est précieux,
suivant l’avis de deux paires d’yeux.

Une harmonie entre quatre yeux
que le bonheur rend merveilleux.

Licence Creative Commons
« Épris entre 4 yeux » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA 4.0. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

2014-2015 Villeurbanne, France

first.last.8.4.2013-12.jpg by Miss Wetzel's Art Class via Flickr CC-BY-SA
CC-BY-SA
« first.last.8.4.2013-12.jpg » by Miss Wetzel’s Art Class via Flickr

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Univers cité

Je descends hagard
à gare de Nante-
-rre, univers si té-
-nu que ces trois barres.
En tête de rame,
je prends le chemin,
passe sous les trains
qui vont à Paname.

Les tours de la gar-
-de républicaine,
que des capitaines
tiennent à l’écart,
vivent un peu à part
mais en bonne entente :
elles n’ont de ces barres
qu’une vue distante.

J’en hais l’architecte,
surtout archi-con,
et je le suspecte
de chier du béton :
des pièces trop comme une
cellule sans barreau,
on y aimerait la lune,
on a le caniveau.

On entend le voisin
son chien et sa femme,
quand son amant vient
elle gueule comme un âne.
En plus on profite
du son de la télé
de l’odeur des frites
des cris du bébé.

Il n’y a pas ici
que des enfants de chœur
mais certaines familles
n’ont que des chômeurs.
Quand les estomacs
crient plus fort que les fesses
on a bien le droit
de monter un bizzness.

Les mémères du coin
s’embêtent un petit peu
et leur baratin
apporte un petit mieux.
La barre a chez les m-
-émères en question
une réputation
que partout elles sèment.

C’est dans une barre
bordée de bancs, lieu
de vie de bagarres
et nid d’amoureux,
que loge la fée
qui hante mes nuits ;
tout ce qu’elle en fait
tient du paradis.

Et je me fous bien
des réputations
tous les jours j’y viens
sans appréhension.
Car elle se fait belle
et, sans prétention,
elle m’ensorcelle,
cette reine, ovation !

« Univers cité » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA 4.0. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

1994-2001 – Nanterre-Courbevoie, France

Le bidonville de Nanterre by Gongashan via Flickr CC-BY-NC-ND
CC-BY-NC-ND
« Le bidonville de Nanterre » by Gongashan via Flickr

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Les ombres humaines

Que j’aime, quand la nuit tombe,
regarder au dehors ;
le regard attiré
par les bouts de feuille d’or
collées sur le béton,
alignées en brigades

Et que j’aime ces ombres
qui se détachent, se meuvent,
dans ces fenêtres ;
ces tâches noires de deuil
qui donnent toute sa vie
à tout ce paysage.

Celle-là travaillera
jusqu’au bout de la nuit
et ces deux qui se battent
seront réconciliés
dès le petit matin.
Et celle là qui passe,
« Celle-là », je te connais.

Tous les jours, quand ils fuient,
dès que le noir est nuit,
je reste planté là
en ombre anonyme
à admirer tes pas
dans ta chambre, divine.

Maintenant tu comprends
pourquoi je t’ai laissée,
si seule et si souvent,
pour de longues soirées :
c’était pour voir cette ombre
qui pouvait être toi.

Je l’ai admirée vivre,
l’ai surprise à danser
seule sous le néon ;
l’ai vue dans la pénombre
s’habiller pour sortir
en tirant les rideaux… parfois.

Et je connais tout d’elle,
je sais tout ce qu’elle a fait :
j’ai compté une à une
les ardeurs de son cœur…
Et je les connais tous,
mais je ne t’en veux pas…

Et donc la prochaine fois
que nous nous reverrons,
que nous serons tous les deux,
ne baisse pas les yeux
pour demander pardon :
Jette-toi dans mes bras !!

Et fais le comme avant,
comme quand je le savais
mais que tu l’ignorais.
Il n’y eu pas de reproches
et il n’y en aura pas ;
et nous serons si proches…

Si proches…
sur tes jambes,
sur ton ventre,
et tes lèvres…
Sûrement, ce soir là,
nos ombres illumineront la nuit.

« Les Ombres Humaines » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

1991 – Lille, France

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Les feuilles d’or… bleu:

Invasion of private lives by Thomas Marthinsen via Flickr CC-BY-NC-SA
CC-BY-NC-SA
« Invasion of private lives. » by Thomas Marthinsen via Flickr

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Comme à la maison

Je n’avais pas un radis (Au logis)
et prenais le métro, (Au logis)
quand je t’ai vue, fillette, (Au logis)
tu allais au musée. (Au logis)

Je t’en ai détourné (Au logis)
par la promesse d’un thé (et) (Au logis)
des photos de mon Nikon, (Au logis)
je t’ai dit « viens on file ». (Au logis)

En fait, tu prends un kir ; (Au logis)
tu trouves les photos « top » (Au logis)
contrairement aux macaques (Au logis)
de mon petit microcosme. (Au logis)

Je ne sais quel phénomène – (Au logis)
le choix de la musique ? – (Au logis)
fait que l’amour agit (Au logis)
et que nos cœurs chavirent. (Au logis)

J’avais peur que tu freines (Au logis)
l’avancée de mes pattes (Au logis)
glissées sous tes habits, (Au logis)
sur ta peau douce et mate. (Au logis)

Tu me dis par litote (Au logis)
que t’apprécies la méthode : (Au logis)
tu me juges spécialiste (Au logis)
de ce genre de lexique. (Au logis)

Ton dos cambré, arqué, (Au logis)
et tes fesses aussi (Au logis)
me donnent d’autres idées : (Au logis)
t’adosser au lambris(Au logis)

« Comme à la maison » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

1992-2008 – Lille-Courbevoie-Villeurbanne, France

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"Leadville, Colorado" by Larry Lamsa via Flickr CC-BY
CC-BY « Leadville, Colorado » by Larry Lamsa via Flickr

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Aeroflotte

Ce poème fait l’objet d’un « Alentour poétique » graphique en forme de Safety Card.

De ma kabyle
de pilota-
-ge je me sens l’ota-
-ge malhabile,
car ses cieux bleus
me font planer
impossible
de décrocher.

Quand je survo-
-lle le relief
et que je vo-
-le de ce fief
des paysa-
-ges envoûtants
j’ai de l’ora-
-ge dans le sang.

J’effleure des nues
que j’avais vues
saturées d’eau.
J’ai un sursaut :
un coup de foudre
vient de sourdre.
Touché en vol
mon cœur s’affole.

Je perds le contrô-
-le de mes mains,
soudain je frô-
-le, c’est un dessin,
des côtes, des monts
fous de beauté ;
L’appareil mon-
-te mais va piquer.

Je veux maîtriser
cette chute d’airain,
mais c’est le choc
dans l’eau salée !
J’assemble des blocs
pour ne pas couler
et pour voguer
calme et serein.

Et les rondins
de mon radeau
avancent enfin
dans les rouleaux ;
Rouleaux, embruns,
vagues fluides,
houle rapide
pour pied marin.

On nous retrou-
-vera demain,
épuisés, saouls,
mourant de faim ;
mais répétant
« Nous sommes envi-
-és que l’accident
nous ait ravis »

« Aeroflotte » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les (nombreux) droits et les (quelques) devoirs.

1994-2006 – Nanterre-Courbevoie, France

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"Béjaïa" by lazhar via Flickr CC-BY-NC-ND
CC-BY-NC-ND
« Béjaïa » by Elazhar via Flickr

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Adroite à gauche

J’aime ton côté gauche
indocile mais incidemment
son élégance fauche
comme les blés mûrs tes amants.

J’aime ton côté gauche
bien imparfait apparemment
qui provoque débauche
en corps au cœur de tes amants.

J’aime ton côté gauche
très défaillant mais palpitant
quand ton cœur y chevauche,
ardant, sur ceux de tes amants.

J’aime ton côté gauche
où malgré les romans et fables
doucement s’y ébauche
l’idée d’une liaison durable.

J’aime ton côté gauche
où joli cœur complaisamment
se résout à l’embauche
d’un père tout doux pour tes enfants.

Licence Creative Commons CC-BY-NC-SA
« Adroite à gauche » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les droits et les devoirs.

2013 – Villeurbanne, France

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"Les amants" by xo-mox via Flickr CC-BY-NC-SA
Licence Creative Commons CC-BY-NC-SA
« Les amants » by xo-mox via Flickr

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Elle se joue du violoncelle

Au violoncelle,
elle fait celle
qui nous laisse écouter,
apprécier du pas laid,
boire comme du petit lait
le son du vernis écaillé.

Au violoncelle,
mise en selle,
elle prit par la mèche
son fidèle chevalet (et)
partit comme la flèche
de son archet.

Au violoncelle,
elle put, celle
qui s’échinait à bûcher,
raviver la flamme
embrasant toute femme
voyant un roi la remarquer.

Au violoncelle,
elle a des… elle
fait voler ses doigts au
dessus du vernis,
le fait comme un moine au
travail de copie.

Au violoncelle,
elle s’est mise, celle
dont la divine voix
demande qu’on y croie,
à jouer de ses perles d’yeux,
en lançant des regards malicieux.

Au violoncelle, euh…
pour elle l’art c’est le
mouvement de va et vient
de la cambrure d’airain
qui fait osciller des cor-
-des sensibles et plus excitées encore.

Au violoncelle,
elle fit celle
qui ne vit l’un
de nous pendu
à la corde de l’in-
-strument fendu.

Au violoncelle,
je suis sans celle
dont la coquille aj-
-oute à la plage
d’un CD un filet
de voix qui m’a fait chavirer.

Licence Creative Commons CC-BY-NC-SA
« Elle se joue du violoncelle » de Laurent QUIQUEREZ est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons CC-BY-NC-SA. En savoir plus sur les droits et les devoirs.

1994-2000 – Lille, France

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 "cello players" by zoetnet via Flickr CC-BYLicence Creative Commons CC-BY « cello players » by zoetnet via Flickr

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